Machine arrière, toute ! Le ministère de la Santé a annoncé qu'un arrêté modificatif serait pris en ce qui concerne les tarifs de l'hospitalisation de jour.
La FHF, qui représente les hôpitaux publics, avait vivement critiqué la réforme tarifaire décidée par le gouvernement qui risquait, selon elle, d'entraîner la « disparition » des hôpitaux de jour, ce que le ministère de la Santé avait démenti. Selon la FHF, la modification en vigueur depuis le 1er mars visait à durcir les critères de financement de l'hospitalisation de jour (sans nuitée), en déclassant un certain nombre de prestations pour les facturer comme de « simples consultations externes », moins remboursées par l'assurance-maladie. La Fédération avait estimé l'impact de cette réforme à 500 millions d'euros de perte de recettes en année pleine et redoutait un « risque massif immédiat sur la continuité du service public hospitalier ».
Le ministère a décidé de calmer le jeu. Une nouvelle instruction doit aménager les conditions de facturation pour les prises en charge hospitalières de moins d’une journée et les modalités de la prestation intermédiaire (entre hospitalisation de jour et prise en charge externe). « L’objectif de cette révision n’était en aucun cas de réformer l’hospitalisation de jour en vue de générer des économies, mais de sécuriser les facturations des établissements de santé », a assuré le ministère.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes