Pas d'éléments pour expliquer ce geste 

La directrice de l'hôpital ne s'« explique pas un tel acte ». Interrogée sur d'éventuels messages d'alerte reçus en amont, Nathalie Sanchez assure n'avoir eu « aucun élément pour expliquer un geste comme ça, ni personnel ni professionnel, qui aurait permis de savoir ce qui allait se passer ». « Le fait que cela se soit passé sur le lieu de travail nous interroge évidemment », ajoute-t-elle.

Pour « donner du temps » aux équipes, l'hôpital a décidé de ralentir l'activité chirurgicale au bloc opératoire. « On a organisé les choses. Même si les soins aux patients doivent continuer, il est évident qu'on ne peut pas reprendre le travail comme si de rien n'était 48 heures après », explique Nathalie Sanchez.

C'est le deuxième cas de suicide de chirurgien orthopédiste en un mois, après le décès, en juin, d'un assistant orthopédiste trentenaire de l'hôpital de Castres (Tarn).