Le Dr Jean-Pierre Door, candidat LR malheureux de la 4e circonscription du Loiret dont l'élection aux législatives a été annulée en décembre dernier par le Conseil constitutionnel, affiche des soutiens de poids à quelques jours de l'élection partielle du dimanche 18 mars.
Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, Christian Jacob, le président du groupe politique à l'Assemblée nationale, ou encore Philippe Vigier, député UDI d'Eure-et-Loir, sont allés jusqu'à faire un déplacement mercredi 14 mars dans le Loiret, à Montargis, sur les terres du cardiologue, déjà élu trois fois.
Laurent Wauquiez a visité – photos à l'appui – une chèvrerie et une entreprise locales pour afficher son soutien à Jean-Pierre Door, spécialiste des questions de santé à droite. « L'enjeu de cette élection c'est de faire entendre la voix des territoires », assure-t-il sur Twitter.
L’enjeu de cette élection c’est de faire entendre la voix des territoires. Il n’y a pas en France que des premiers de cordée. Tous les Français ont besoin d’être entendus. @doorjean sera le meilleur porte-parole des oubliés de la politique du gouvernement. pic.twitter.com/MWvkQwRUOM
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 14 mars 2018
Ce soir la grande famille du centre et de la droite au complet pour soutenir @doorjean aux législatives @DFasquelle @VigierPhilippe @MauriceLeroy @laurentwauquiez @jncardoux @duboismarianne @Cdganay @geffroy45 pic.twitter.com/aOqAsU7pze
— Philippe Moreau (@PhilippeMoreau4) 14 mars 2018
En juin dernier, le Dr Jean-Pierre Door, dont nous avions suivi la campagne, avait remporté l'élection avec huit voix d'avance seulement face à la candidate LREM Mélusine Harlé. Six mois plus tard, son élection était annulée à cause d'un nombre de bulletins de vote différents du nombre de signatures sur la liste d'émargement dans une commune et de « la diffusion de messages de propagande électorale », le jour même du scrutin sur la page Facebook du candidat.
Très surpris par cette décision du Conseil constitutionnel, le médecin assurait n'avoir commis aucune « fraude ou falsification ». « On m'a volé mon élection ! Ça m'engage à y retourner », déclarait-il au « Quotidien ».
La France Insoumise sur le pont
Mais cette élection partielle pourrait s'avérer encore plus serrée qu'en juin dernier pour le maire de Montargis. Les prétendants sont plus nombreux, avec un représentant de La France Insoumise (LFI), Jérôme Schmitt. Et comme à droite, le leader du parti politique, Jean-Luc Mélenchon, est personnellement venu soutenir son candidat et a donné un meeting à Montargis, le mardi 13 mars.
« LR, LREM, il faut les dégager !» dit @Jerome_en_lutte #JLMMontargis https://t.co/mpa8oi3AEF
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 13 mars 2018
Enfin, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) s'est lui aussi rendu dans la circonscription pour afficher son soutien à Luc Bucheton, éliminé en juin dernier au premier tour, avec 3 % des voix.
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