Dans les années 1960, le Dr Scott Halstead avait constaté en Thaïlande que les sujets les plus gravement atteints par l’infection étaient déjà porteurs d’anticorps contre l’un des quatre sérotypes du virus de la dengue. Réaction paradoxale confortée par la mise en évidence d’infections plus sévères chez les enfants de mères porteuses d’anticorps. Dès lors, Scott Halstead formulait l’hypothèse dite « aggravation de l’infection dépendant des anticorps ».
Récemment, dans « Cell Host &Microbe » du 11 février*, Sujan Shresta et coll. (La Jolla) confirmaient cette hypothèse chez la souris, montrant que ce sont les cellules sinusoïdales endothéliales hépatiques qui forment le support de l’aggravation de l’infection et non pas comme on le croyait les cellules immunitaires (macrophages et cellules dendritiques). De plus, l’équipe américaine mettait ainsi au point un modèle murin de l’infection.
* « Le Quotidien » du 12 février.
Protection de l’enfance : Catherine Vautrin affiche ses ambitions pour une « nouvelle impulsion »
Dr Joëlle Belaïsch-Allart : « S’il faut respecter le non-désir d’enfant, le renoncement à la parentalité doit interpeller »
Visite médicale d’aptitude à la conduite : le permis à vie de nouveau sur la sellette
Le dispositif Mon soutien psy peine à convaincre, la Cnam relance l’offensive com’