Entre 4 000 et 5 000 personnes ont manifesté samedi après-midi pour un « bassin de Decazeville vivant » après la fermeture de la maternité de cette commune de l'Aveyron.
La manifestation a démarré devant l'hôpital de cette ville d'environ 6 000 habitants pour rejoindre l'usine de pièces automobiles SAM Technologies, deuxième pourvoyeur d'emplois du département en termes d'effectifs placé en redressement judiciaire.
« Nous voulons naître, étudier, vivre, travailler, se soigner, dans un bassin de Decazeville vivant », clamait une banderole en tête du cortège. Derrière des élus locaux avec leurs écharpes tricolores, la foule scandait notamment : « Toujours debout, toujours vivant ».
« C'est l'activité économique de tout le bassin qui est en danger », a déclaré à l'AFP Pascal Mazet, secrétaire départemental de la CGT Santé Aveyron et membre du collectif « Tous ensemble », qui rassemble des élus, des syndicats et des associations.
Après la mort d'une mère et de son nouveau-né en octobre 2016, la maternité n'est plus autorisée à pratiquer des accouchements et sera transformée en centre périnatal, a annoncé début juillet l'agence régionale de santé Occitanie (ARS).
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