Chef d’orchestre de la grève des urgences depuis maintenant quinze jours, le Dr Patrick Pelloux n’en revient toujours pas. « Devant tant de silence des pouvoirs publics, dit le président de l’AMUF, on reste sans voix. Roselyne Bachelot inaugure avec nous une forme de relation totale proche de l’obscurantisme. On est dans la négation totale. » Pour obtenir une plus juste reconnaissance de leur temps de travail, les urgentistes sont donc appelés à poursuivre la grève - grève des soins, les praticiens travaillant sur réquisition, et grève du codage - pour une troisième semaine. « Ca continue, assure Patrick Pelloux, citant l’exemple du SMUR d’Orsay, en grève à 100 %, même si ce n’est pas simple parce qu’il y a du harcèlement un peu partout. » Le président de l’AMUF insiste sur le fait que le mouvement porte localement ses fruits. À Marseille, par exemple, le directeur général de l’Assistance publique (AP-HM) s’est engagé par courrier auprès des urgentistes à répondre favorablement à certaines de leurs revendications. « Il paraît nécessaire de respecter le plafonnement à 48 heures hebdomadaires », écrit notamment Jean-Paul Segade qui s’engage par ailleurs à doubler dès janvier la garde senior aux urgences de l’Hôpital Nord.
Face au « silence » du ministère, l’AMUF persiste
Publié le 14/12/2008
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8480
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