Au cours de sa conférence de presse, ce jeudi, le président de la République a annoncé l’installation d’un hôpital militaire en Guinée forestière, la région de la Guinée où se niche le principal foyer de l’épidémie. Une aide financière a été actée, ainsi que « les moyens aériens indispensables ».
Le président a évoqué le cas de cette soignante française touchée par le virus, « en voie de rapatriement » (sans évoquer le fait que l’avion qu’elle emprunte est américain). « Il y a des gens qui prennent des risques pour n’en courrions pas », a-t-il souligné, adressant sa confiance à l’OMS ainsi qu’à MSF, qui « remplit une tâche remarquable ».
140 millions d’euros
L’Europe a débloqué 140 millions d’euros pour la lutte anti Ebola. Les États-Unis ont envoyé 3 000 personnes sur place. L’Hexagone assume sa part, a insisté François Hollande: « La France doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de l’Afrique. Cette épidémie frappe des populations vulnérables. Il y a des pays coupés, isolés, sans contact avec l’extérieur ». Et ce commentaire présidentiel : « La solidarité, c’est la meilleure façon d’assumer sa propre sécurité. »
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