Exit les affections respiratoires, le diabète isolé ou encore l’obésité… Début septembre, la liste des pathologies ouvrant droit au dispositif exceptionnel d’indemnisation pour les travailleurs vulnérables face au Covid-19 s’est singulièrement rétrécie, au grand dam des associations de patients. Et désormais, seuls rentrent dans la « short list » les malades atteints d’un cancer évolutif, d’une immunodépression ou d’une insuffisance rénale chronique dialysée et les plus de 65 ans présentant un diabète associé à une obésité ou à des complications micro ou macrovasculaires.
Faut-il comprendre que les autres comorbidités à risque listées au printemps par le Haut Conseil de la santé publique ont, depuis, été disculpées ? Non, répond le HCSP, pour qui cet inventaire reste d’actualité.
Cependant, on cerne mieux maintenant les profils les plus à risque de forme grave. L’homme est 4 à 5 fois plus exposé que la femme, l’âge (> 65 ans) majore très nettement le risque de même que l’obésité, le diabète et l’HTA. Le risque est aussi accru pour les patients dont la charge virale est importante et les personnes précaires indépendamment de leurs comorbidités.
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