« Je pense qu’il est temps d’envisager d’autres stratégies de dépistage avec le test HPV en première ligne. Notamment parce qu’il est plus aisé pour un médecin de réaliser un test HPV qu’un frottis, à cause de la difficulté parfois de prélever des cellules endo-cervicales. La praticité du geste technique est importante d’autant que les généralistes vont devoir en réaliser de plus en plus du fait de la disparition probable de la gynécologie médicale.
La représentation du médecin généraliste doit changer dans la population. Oui, nous pouvons faire des frottis, poser des stérilets et assurer un suivi gynécologique ! L’avenir, c’est aussi l’auto-prélèvement HPV pour atteindre les femmes qui ont des difficultés d'accès à un médecin ou les réticences vis-à-vis de l'examen gynécologique. Il m’arrive pour cette raison de donner des kits d’auto-diagnostic HPV. »
Article précédent
Comment réaliser le test HPV
Comment réaliser le test HPV
« Il est plus aisé pour un médecin de réaliser un test HPV qu’un frottis »
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation