Fragilité osseuse très répandue, l’ostéoporose touche 1 femme sur 3 en France. À l’occasion de la journée mondiale contre cette maladie, ce lundi 20 octobre, l’Association française de lutte antirhumatismale (AFLAR), associée au groupement de recherche et d’information sur les ostéoporoses (GRIO), souhaite renforcer son dispositif d’information à l’attention des patients et à destination des pouvoirs publics.
L’AFLAR espère ainsi éviter un bon nombre de complications pouvant être fatales. En effet, l’ostéoporose est une maladie silencieuse, la survenue d’une fracture du col du fémur à 80 ans est considérée comme dangereuse puisqu’elle entraînera dans 20 % des cas le décès de la patiente dans l’année qui suit, et dans 40 à 50 % de cas, par une perte de l’autonomie.
Afin de discuter de la mise en place de mesures essentielles, une table ronde est organisée à l’Assemblée nationale le 25 novembre en présence du député de l’Isère, Olivier Véran. Les mesures s’organiseront autour de trois axes : des mesures préventives, notamment instaurer l’ostéodensitométrie systématique des femmes à partir de 60 ans et un auto-test à partir de 50 ans, après la première mammographie ; des mesures thérapeutiques dans le but d’améliorer la prise en charge des patientes déjà fracturées ; et des mesures médico-économique qui établiront des conditions de remboursement du dosage de la vitamine D adaptées à la pratique clinique, pour une meilleure prise en charge des malades atteints de pathologies osseuses, de maladies chronique rénales ou de malabsorption.
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