L’essai s’appelle LASER : Laminar Airflow in Severe asthma for Exacerbation Reduction. Le protocole d’étude est publié dans la revue Trials par des équipes de Portsmouth, Southampton, Oxford et Birmingham, dirigées par William Storrar (Portsmouth).
L’asthme, rappellent les auteurs, touche plus de 5,4 millions de personnes au Royaume-Uni, parmi lesquels 500 0000 ont des manifestations sévères et de fréquentes exacerbations mal contrôlées par les traitements actuels.
Plus de 70 % des patients présentant un asthme sévère sont sensibilisés par des aéro-allergènes courants et/ou des moisissures. Le niveau de l’exposition aux allergènes détermine les symptômes, les patients exposés aux taux les plus hauts étant à risque élevé d’exacerbations et d’hospitalisation.
On sait que l’éviction des allergènes constitue un moyen logique de traiter ces patients : l’éviction à long terme réduit l’inflammation et améliore les symptômes. Des études en altitude avec purification d’air confortent ces données.
Cela dit, les mesures disponibles pour réduire les quantités d’allergènes ne peuvent pas en diminuer suffisamment la charge pour induire une amélioration clinique satisfaisante.
La nuit, la valse des particules aériennes
La nuit, poursuivent les auteurs, les particules aériennes sont transportées par un courant de convection provoqué par la chaleur du corps, courant qui transporte les allergènes de la zone de couchage vers la zone de respiration.
Des études de preuve de concept ont montré que le flux laminaire à température contrôlée (TLA en anglais pour Temperature-controlled Laminar Airflow) permet de réduire le nombre de particules aériennes et le nombre de particules dégagées quand le patient se retourne dans son lit. Par rapport aux meilleurs purificateurs d’air existants, le TLA permet de réduire bien davantage (99 % de plus) l’exposition aux allergènes potentiels.
Comparé au placebo, le TLA a démontré son efficacité sur la qualité de vie et l’inflammation bronchique dans une étude paneuropéenne de phase III (R.J. Boyle et coll., Thorax 2012 ; 67 : 215-21), les effets les plus importants étant notés chez les patients les plus sévèrement atteints et les moins bien contrôlés.
C’est dans ce contexte que les Britanniques mettent en place l’essai LASER.
Cet essai multicentrique contre placebo (appareillage factice), randomisé en aveugle et groupes parallèles va porter sur 222 patients atteints d’un asthme allergique sévère.
L’objectif principal sera la fréquence des exacerbations d’asthme sévère sur une période de 12 mois, selon les critères américains et européens (ATS/ERS – American Thoracic Society/European Respiratory Society).
Les objectifs secondaires incluront des modifications dans le contrôle de l’asthme, les fonctions respiratoires, la qualité de vie, l’adhésion au traitement et le rapport coût/efficacité.
Storrar W et coll. Trials 2016 ; 17 : 15.
L’asthme, rappellent les auteurs, touche plus de 5,4 millions de personnes au Royaume-Uni, parmi lesquels 500 0000 ont des manifestations sévères et de fréquentes exacerbations mal contrôlées par les traitements actuels.
Plus de 70 % des patients présentant un asthme sévère sont sensibilisés par des aéro-allergènes courants et/ou des moisissures. Le niveau de l’exposition aux allergènes détermine les symptômes, les patients exposés aux taux les plus hauts étant à risque élevé d’exacerbations et d’hospitalisation.
On sait que l’éviction des allergènes constitue un moyen logique de traiter ces patients : l’éviction à long terme réduit l’inflammation et améliore les symptômes. Des études en altitude avec purification d’air confortent ces données.
Cela dit, les mesures disponibles pour réduire les quantités d’allergènes ne peuvent pas en diminuer suffisamment la charge pour induire une amélioration clinique satisfaisante.
La nuit, la valse des particules aériennes
La nuit, poursuivent les auteurs, les particules aériennes sont transportées par un courant de convection provoqué par la chaleur du corps, courant qui transporte les allergènes de la zone de couchage vers la zone de respiration.
Des études de preuve de concept ont montré que le flux laminaire à température contrôlée (TLA en anglais pour Temperature-controlled Laminar Airflow) permet de réduire le nombre de particules aériennes et le nombre de particules dégagées quand le patient se retourne dans son lit. Par rapport aux meilleurs purificateurs d’air existants, le TLA permet de réduire bien davantage (99 % de plus) l’exposition aux allergènes potentiels.
Comparé au placebo, le TLA a démontré son efficacité sur la qualité de vie et l’inflammation bronchique dans une étude paneuropéenne de phase III (R.J. Boyle et coll., Thorax 2012 ; 67 : 215-21), les effets les plus importants étant notés chez les patients les plus sévèrement atteints et les moins bien contrôlés.
C’est dans ce contexte que les Britanniques mettent en place l’essai LASER.
Cet essai multicentrique contre placebo (appareillage factice), randomisé en aveugle et groupes parallèles va porter sur 222 patients atteints d’un asthme allergique sévère.
L’objectif principal sera la fréquence des exacerbations d’asthme sévère sur une période de 12 mois, selon les critères américains et européens (ATS/ERS – American Thoracic Society/European Respiratory Society).
Les objectifs secondaires incluront des modifications dans le contrôle de l’asthme, les fonctions respiratoires, la qualité de vie, l’adhésion au traitement et le rapport coût/efficacité.
Dr Emmanuel de Viel
Storrar W et coll. Trials 2016 ; 17 : 15.
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