L’omalizumab réduit de façon importante les IgE sériques, qui ont un rôle clef dans l’asthme allergique et constituent une cible essentielle dans les formes sévères. Il freine aussi l’expression du FceRI, un récepteur possédant une affinité élevée pour les IgE et les biomarqueurs cellulaires ou moléculaires de l’asthme non contrôlé et de ses exacerbations. « L’étude PROSE (Preventive omalizumab or step-up therapy for severe fall exacerbations) montre que cet impact biologique a une traduction clinique, avec la réduction de 88 % des exacerbations sous omalizumab », se félicite William Busse (États-Unis).
Cet essai randomisé prospectif multicentrique a comparé l’efficacité d’un traitement initié 4 à 6 semaines avant le pic automnal d’exacerbations par omalizumab, à l’augmentation des corticostéroïdes inhalés (CSI) chez des enfants atteints d’asthme allergique persistant.
Dans les trois mois suivant le traitement, le pourcentage d’exacerbations est au total de 11,3 % vs 21 % (p = 0,03). Pour les asthmes de grade 5, ces chiffres sont de 15,1 % vs 32,6 % (p = 0,37).
La survenue d’exacerbations pendant les 4 à 9 mois précédant l’inclusion est prédictive de l’efficacité de l’omalizumab : en l’absence d’antécédents d’exacerbations, il réduit de 12 % les exacerbations automnales (12,3 % vs 13,6 %, non significatif) mais, en cas d’exacerbations récentes, la différence est portée à 88 % (6,4 % vs 36,3 % ; p ‹ 0,01).
D’après un symposium organisé par le laboratoire Novartis
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