DES ANATOMOPATHOLOGISTES de Boston ont mis en évidence des anomalies au niveau du tronc cérébral à l’autopsie de 71 nourrissons décédés de mort subite, et ce, que des facteurs d’insécurité classiques aient été retrouvés dans l’environnement ou non (couchage sur le ventre, partage du lit parental, tabagisme, etc). Les circuits neurochimiques au niveau du centre régulant les fonctions végétatives vitales (respiration, rythme cardiaque, température, pression artérielle) présentaient des dysfonctionnements significatifs par rapport aux enfants décédés de cause autre, en particulier concernant la sérotonine, les récepteurs à la sérotonine, les récepteurs GABA et le 14-3-3.
«Même les enfants décédés dans de mauvaises conditions de couchage présentaient des anomalies du tronc cérébral les rendant plus vulnérables vis-à-vis de la mort subite en situation comportant un certain degré d’asphyxie», explique le Dr Hannah Kinney, l’un des auteurs principaux. Ces anomalies empêcheraient le tronc cérébral de relever le défi lancé par l’hypoxie et de provoquer le réveil. Outre le fait d’aider à déculpabiliser les parents confrontés à la perte dramatique de leur enfant, ces observations ouvrent des pans entiers de recherche pour repérer et pallier les vulnérabilités neurochimiques identifiées.
Pediatrics, publié le 11 novembre 2013
DES ANATOMOPATHOLOGISTES de Boston ont mis en évidence des anomalies au niveau du tronc cérébral à l’autopsie de 71 nourrissons décédés de mort subite, et ce, que des facteurs d’insécurité classiques aient été retrouvés dans l’environnement ou non (couchage sur le ventre, partage du lit parental, tabagisme, etc). Les circuits neurochimiques au niveau du centre régulant les fonctions végétatives vitales (respiration, rythme cardiaque, température, pression artérielle) présentaient des dysfonctionnements significatifs par rapport aux enfants décédés de cause autre, en particulier concernant la sérotonine, les récepteurs à la sérotonine, les récepteurs GABA et le 14-3-3.
«Même les enfants décédés dans de mauvaises conditions de couchage présentaient des anomalies du tronc cérébral les rendant plus vulnérables vis-à-vis de la mort subite en situation comportant un certain degré d’asphyxie», explique le Dr Hannah Kinney, l’un des auteurs principaux. Ces anomalies empêcheraient le tronc cérébral de relever le défi lancé par l’hypoxie et de provoquer le réveil. Outre le fait d’aider à déculpabiliser les parents confrontés à la perte dramatique de leur enfant, ces observations ouvrent des pans entiers de recherche pour repérer et pallier les vulnérabilités neurochimiques identifiées.
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