La pollution routière en cause

La pollution routière (à proximité, dans un périmètre de moins de 75 mètres, d’une route à grande circulation) rendrait compte de 14 % des cas d’asthme chez l’enfant : le taux de particules ultrafines y est bien plus élevé que les niveaux urbains habituels. D’après la même étude, menée dans 10 villes européennes chez des enfants de 0 à 17 ans, elle serait encore à l’origine de 15 % des crises et des hospitalisations. Ainsi, si l’on connaît depuis longtemps le rôle de la pollution routière dans l’exacerbation des symptômes, son implication dans le développement de la maladie elle-même est, au fil des études, démontrée. Cette pollution routière doit être prise en compte même dans les villes où la pollution urbaine est à un niveau raisonnable dans la mesure où 31 % de la population en moyenne (de ces 10 villes ici analysées) vit à proximité d’un grand axe routier…