Trente pour cent de la population des pays de l’Ouest et quasiment 80 % des Asiatiques souffrent de myopie. Chez les myopes, l’œil se développe excessivement en longueur au cours de la croissance, et l’image se focalise en avant de la rétine. Les complications à long terme de la myopie sont le décollement de la rétine, le glaucome et la dégénérescence maculaire.
Des membres du groupe de recherche CREAM (Consortium for Refraction And Myopia) ont conduit une analyse de 32 études sur la génétique de la myopie, dans des pays du monde entier.
Pas de différence de gènes
Chez plus de 45 000 personnes, ils mettent au jour 24 nouveaux gènes à même de déterminer la myopie, et confirment deux gènes antérieurement connus. « Il n’y a pas de différence entre les gènes trouvés dans les pays de l’Ouest et ceux d’Asie, bien que leur prévalence soit plus élevée dans cette dernière région », souligne le Consortium. On trouve des gènes qui appartiennent aux voies de signalisation qui relient l’œil et le cerveau, la structure de l’œil et le développement de cet organe.
Chez les porteurs des gènes les plus fortement associés, la probabilité de myopie est multipliée par 10. Ce qui ne fait pas oublier les autres facteurs de risque : la lecture, le manque de lumière du jour et un niveau d’études supérieures.
Peut-être ces déterminants génétiques vont-ils donner l’occasion d’étudier de nouveaux moyens de traiter la myopie ou d’en prévenir la progression, les corrections par lentilles ou verres et, dans certains cas, la chirurgie, étant actuellement les seuls moyens à disposition.
Nature Genetics, 10 février 2013
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