Dans le jeu, le cerveau humain met toutes ses ressources en action, et ce n’est pas seulement pour gagner. Des chercheurs de l’université de Yale trouvent que pour des jeux aussi simples que, celui du « papier-puits-ciseaux », c’est quasiment tout le cerveau qui s’engage et pas seulement les aires de la récompense, comme on aurait pu s’y attendre. Pour Timothy Vickery et coll., «?ces aires de la récompense ont un rôle central dans le façonnage des comportements d’adaptation chez les humains?». Comme eux, on conçoit que, pour maximiser les chances de survie, la récompense stimulant toutes les fonctions cognitives est un atout indéniable. Les sensations de récompense et de punition sont traitées dans une région centrale du cerveau, qui est le ganglion basal. Ce dernier, via les prolongements neuronaux, distribue de la dopamine au cortex préfrontal et aux autres aires cérébrales. La théorie a été confirmée par l’IRM, montrant une grande activité dans le réseau dopaminergique lorsque les sujets sont confrontés à des stimuli désirables ou effrayants.
Pour installer ce réseau qui a aidé à la survie darwinienne de l’espèce, il a fallu un fort câblage, des liaisons neuronales riches et diversifiées. C’est ce que démontrent indirectement Vickery et coll. lorsqu’ils analysent les données de l’IRM fonctionnelle et observent que, lors des gains comme des pertes au jeu, pratiquement tout le cerveau est en effervescence.
Neuron, 5 octobre 2011.
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