En accord avec l’Ansm, le laboratoire Roche a actualisé le profil de risque de la méfloquine (Lariam) qui possède une AMM en prophylaxie et dans le traitement curatif du paludisme chez l’adulte et l’enfant. La méfloquine en prophylaxie est contre-indiquée en cas de troubles neuropsychiatriques (en cours ou non) ou d’antécédent de convulsions.
Les patients traités en prophylaxie doivent être informés de la nécessité, en cas de troubles neuropsychiatriques, d’arrêter immédiatement le traitement et de consulter en urgence pour le substituer. Ces troubles peuvent survenir jusqu’à 3 mois après l’arrêt du traitement.
Les cauchemars, l’anxiété aiguë, la dépression l’agitation ou la confusion doivent être considérés comme des prodromes d’effets indésirables plus graves (psychose, idées suicidaires, mise en danger de soi-même et suicide). Une brochure à destination des professionnels de santé et une carte de surveillance patient sont mises à disposition pour minimiser le risque d’effets indésirables neuropsychiatriques.
De nouveaux effets secondaires ont été notifiés : pneumopathie allergique, réactions d’hypersensibilité, agranulocytose, anémie, hépatite.
Enfin, il est rappelé que la méfloquine peut être à l’origine de troubles cardiaques, de neuropathies et de troubles visuels pour lesquels les mises en garde ont été renforcées.
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