L’imagerie par IRM permet de visualiser des changements au niveau de structures particulières chez des sujets à risque de développer une maladie d’Alzheimer.
Sarah George et coll. ont suivi des personnes souffrant d’oublis bénins de la sénescence, population que l’on sait présenter un risque plus élevé que la moyenne de déclarer une maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont suivi 52 personnes ayant des déficits mnésiques isolés (amnestic mild cognitive impairment-MCI), un stade évolutif supplémentaire de l’oubli bénin de la sénescence. Vingt-trois participants ont évolué vers une maladie d’Alzheimer au cours d’un suivi de six ans. Les chercheurs ont observé sur les IRM de ces sujets, un amincissement des zones corticales chargées d’activités telles que le raisonnement, la mémoire et d’autres fonctions supérieures. L’imagerie IRM peut offrir un biomarqueur sensible du risque de maladie d’Alzheimer. Et aider à identifier les sujets qui peuvent bénéficier d’une intervention précoce.
L’étude est présentée à l’occasion de Neurosciences, le Congrès annuel de la « Society of Neuroscience », San Diego.
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