Le réchauffement climatique et l’urbanisation grandissante (bidonvilles) crée des conditions propices à l’extension de la leptospirose. Elle sévit de façon épidémique pendant la saison des pluies dans les favelas des mégapoles brésiliennes. Cette zoonose reste un problème de santé publique explique M. Picardeau (Institut Pasteur, Paris) dans une revue consacrée au sujet*. En France, 600 cas sont diagnostiqués annuellement dont la moitié provient des départements et territoires d’Outre Mer où l’incidence est jusqu’à 100 fois plus élevée . En Guadeloupe et Martinique, le nombre de cas diagnostiqués est en constante augmentation et peut atteindre 35 cas /100 000 habitants. En 2011, 10 % des cas ont été importés après un voyage en zone endémique (Amérique latine, Asie du Sud est , Afrique du Nord).
La leptpspirose reste cependant sous estimée en raison de l’absence de symptômes spécifiques. La majorité des diagnostics est réalisée par détection de l’ADN bactérien dans le sang la 1ere semaine de la maladie ou des anticorps à partir de la 2e semaine.Le sérogroupe le plus fréquent est Icterohaemorrahagiae dans 40 % de cas, suivi par Canicola et sejroe (12 %) en Guadeloupe et Martinique. La plupart des cas sont diagnostiqués durant la saison des pluies.
Diagnosis and epidemiology of leptospirosis. Med Mal Infect «( 2013) sous presse
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