Pour rebondir sur le courrier du Dr Martial Olivier-Koehret dans le n° 9822 (« Le Quotidien » du 3 avril : « Plaquetil : quel mépris à l’égard des médecins généralistes ! »), le retrait de la prescription du Plaquenil par les généralistes, est non seulement un acte de mépris envers les généralistes mais surtout un acte pouvant enlever "leur chance de survie" à nos patients infectés et en début de symptômes. En réserver la prescription et la délivrance à l'hôpital, c'est précipiter les malades aux urgences où il est réservé aux cas graves, et être certain de le déclarer inefficace.
Cela permettra aux ayatollahs de la médecine parisienne de pousser en avant des molécules coûteuses et tout aussi iatrogènes. Alors que les équipes de Marseille le prescrivent dès les premiers symptômes aux testés positifs avec un certain succès, un faible coût, et des effets iatrogènes anormalement surestimés. Donner le temps au temps pour les essais thérapeutiques dans les maladies cognitives, c'est académique ; le faire en pleine pandémie aussi grave c'est condamner à mort un certain nombre de malades. J’ai honte du comportement de l'Institut Pasteur.
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