Nouveau dispositif 100 % numérique de tomographie par émission de positons couplée à la tomodensitométrie, le Philips Vereos apporte une résolution volumétrique, un gain de sensibilité et une précision quantitative deux fois supérieurs à ceux des versions analogiques.
« Il y a clairement une amélioration au niveau de la détection de petites lésions d’un à deux millimètres que l’on ne voyait pas forcément auparavant », souligne le Dr Laurence Champion responsable du service de médecine nucléaire du site de l’Institut Curie à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). « La TEP numérique apporte un réel confort au patient puisque l’examen est beaucoup plus court, de l’ordre de dix minutes contre dix-huit à vingt minutes précédemment. Grâce à cette réduction de délai, les mouvements des patients sur la table d’examen sont davantage limités, ce qui permet d’éviter les reprises et une sur-irradiation du malade », explique le Dr Champion qui utilise depuis deux mois le TEP/TDM Philips Vereos.
L’appareil permet également de rendre plus accessible le TEP-Scan aux patients très fatigués, « grâce à un protocole d’acquisition de moins de cinq minutes qui préserve une bonne détectabilité des lésions », ajoute-t-elle. Cette réduction du temps d’examen contribue aussi à diminuer les délais d'attente. « L’objectif est de permettre de proposer cet examen dans un délai inférieur à cinq jours. Nous sommes aujourd'hui dans un délai d'attente de quinze jours à trois semaines », indique le Dr Champion.
Partenariat de recherche
« Grâce à un nouveau mode de reconstruction high dose, la qualité de nos scanners s'en trouve améliorée tout en gardant une précision diagnostique fine et sans augmenter la dose reçue par le patient », note-t-elle. Outre l’Institut Curie, Philips a installé dans l’Hexagone d’autres TEP-Scan Vereos au CHU de Bordeaux, CHRU de Nancy, CH d’Orléans, Centre Léon Berard (Lyon), Centre Francois Baclesse (Caen) et au CEA (Paris-Saclay). En marge de l’inauguration officielle de son appareil, l’Institut Curie a paraphé fin octobre avec Philips un partenariat de recherche d’une durée de quatre ans. Cette collaboration portera entre autres sur la réduction de la dose, la détectabilité plus précoce des lésions, la planification du plan de traitement de radiothérapie et protonthérapie, ainsi que la radiopharmacocinétique de nouveaux traceurs en recherche clinique.
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