Des chercheurs américains ont mis en évidence comment le sommeil influe sur l'hématopoïèse. Dans une petite étude chez 14 adultes, les personnes avaient dans l'après-midi un taux plus élevé de monocytes circulants et de marqueurs sanguins de l'inflammation augmentés quand le sommeil était de 6 heures par nuit pendant 6 semaines par rapport à 7,5 heures sur la même période.
L'étude soutenue par les Instituts nationaux de la santé américains montre que dormir moins modifie l'épigénome des cellules souches hématopoïétiques et des cellules progénitrices, augmentant ainsi leur prolifération et diminuant la diversité clonale. Les modifications s'effacent au bout de quelques semaines après retour à la normale.
Ces résultats vont dans le sens de l'effet anti-inflammatoire protecteur du sommeil contre le cancer, les cardiopathies et la démence.
C.S. MacAlpine et al, Journal of Experimental Medicine, septembre 2022. doi.org/10.1084/jem.20220081
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