Les SMS du congrès PSF 2022

Les techniques ayant évolué, le CNGOF vient d’élaborer des recommandations de pratique clinique pour la réalisation des césariennes dont le nombre est estimé à environ 150 000 par an en France.

Une étude sur 39 487 femmes enceintes à la maternité Robert Debré de Paris confirme que la forte baisse de l’épisiotomie observée entre 2004 et 2020 (de 43,2 % à 20 %), à la suite des recommandations de 2005 du CNGOF, ne s’est pas traduite par un accroissement notable des lésions obstétricales du sphincter de l’anus (0,34 % en 2004, 0,47 % en 2020). Après analyse, l’épisiotomie ne semble protectrice que chez les femmes primipares devant avoir une extraction instrumentale lors de l’accouchement (Dr Rosemary Morgan, Paris).

Il est possible de recourir à des téléconsultations dans le cadre d’une demande d’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse. Dans ce cas, le médecin adresse une ordonnance au pharmacien choisi par la patiente, qui se fait rembourser par l’Assurance-maladie sans avance de frais (Dr Patrick Fournet, Mont-Saint-Aignan).

La demande de contraceptions définitives est en forte augmentation chez les hommes (12 120 vasectomies en 2019, contre 3 803 en 2015) (Dr Philippe David, Nantes).

L’intelligence artificielle est utilisée (par le biais du logiciel Supervise.ly) pour analyser les causes de saignements lors de cœlioscopies opératoires pour endométriose, cancer gynécologique, prolapsus (Dr Callyane Seve-d’Erceville, Clermont-Ferrand).

Un nombre croissant de femmes utilisent aujourd’hui des protections périodiques réutilisables (46,3 % dans une étude sur 8 953 femmes réalisée par le biais des réseaux sociaux). La première motivation mise en avant est la diminution de l’impact environnemental (80 %), puis la rentabilité économique dès la 1re année (60 %). Les freins pour passer à ces protections sont avant tout la peur des fuites (57 %), et la nécessité d’entretien (56,4 %). (Alexandra Musso, Nice).