«ØEst-ce qu'une dose complète de radiothérapies sur tout le sein est nécessaire chez les patientes atteintes d'un cancer précoce et avec un faible risque de rechuteØ?Ø», s'est demandé le DrØCharlotte Coles, oncologue à l'hôpital NHS Trust de l'Université de Cambridge. Ses travaux semblent démontrer que la réponse est non.
Le DrØColes et coll. ont publié leurs résultats dans une étude parue le 9Ømars (lors de la 10e conférence européenne sur le cancer du sein). Guidé par des spécialistes de l'Institut de recherche contre le cancer de Londres, ils ont recruté 2 018 patientes âgées de plus de 50 ans récemment opérés d'un cancer du sein de faible ampleur. Elles ont été séparées en 3 groupes. Un groupe à reçu la dose standard de radiations sur la totalité du sein. Un autre a reçu la dose habituelle dans la région où la tumeur est apparue, puis une dose plus faible sur le reste de la glande. Le dernier groupe a reçu la dose normale à proximité de la zone où se trouvait la tumeur mais rien d'autre.
«ØAprès 5 ans, nous avons remarqué un taux très faible de résurgence et peu d'effets secondaires chez tous les groupesØ», poursuit la praticienne. Les patientes des groupes "test" étaient satisfaites au niveau de l'aspect de leur poitrine, en particulier celles qui ont eu une radiothérapie très localisée. L'équipe compte continuer à suivre ces patientes pour encore au moins 10 ans. Ils espèrent que leurs travaux vont permettre des changements dans les pratiques en radiothérapie.
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