Les sujets atteints de troubles psychotiques, les schizophrènes en particulier, présentent déjà un terrain à risque, une prédisposition génétique certaine à l’obésité, aux désordres métaboliques et aux maladies cardiovasculaires. Mais leur mode de vie les y expose plus encore : sédentarité, hygiène alimentaire défavorable (excès de graisse, de sucré et d’alcool), fort tabagisme. Il a ainsi été rapporté dans l’étude CATIE (Nasralah HA, 2006) que chez 1 460 schizophrènes sous antipsychotiques, 10,4 % étaient diabétiques dont 1/3 non traités, 33,2 % avaient une hypertension artérielle dont 2/3 non traités et 63 % une dyslipidémie, dont 88 % sans traitement. En somme, une inertie thérapeutique majeure et très préjudiciable.
Un terrain à risque
Publié le 12/06/2014
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Source : Bilan spécialistes
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