Le risque de diabète n’est pas accru chez les personnes transgenres traitées par hormonothérapie

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Publié le 20/05/2022

Une étude rassurante pour les personnes transgenres souhaitant initier une hormonothérapie : malgré les altérations métaboliques induites, il n’y a pas de surrisque de développer un diabète, selon une cohorte néerlandaise.

Crédit photo : phanie

Le risque de provoquer des effets indésirables divers par une hormonothérapie chez les hommes et femmes transgenres est souvent redouté.

Cette prescription vise à induire des caractéristiques physiques correspondant au sexe désiré.

Les « femmes trans » (naissance de sexe masculin, identité de genre féminine) reçoivent préférentiellement des œstrogènes, associés ou non à un traitement anti-androgène pour induire la féminisation. Les « hommes trans » (naissance de sexe féminin, identité de genre masculine) reçoivent de la testostérone pour induire la masculinisation.

Les modifications induites par ces traitements sur la sensibilité et la résistance à l’insuline conduisent-elles à plus de diabètes ? Non, selon cette vaste étude portant des milliers de sujets. L’incidence du diabète n’est pas accrue dans ces populations hormonotraitées.

 

Professeur Émérite, Université Grenoble-Alpes 

van Velzen D, Wiepjes C, Nota N, van Raalte D, de Mutsert R, Simsek S, den Heijer M. Incident diabetes risk is not increased in transgender individuals using hormone therapy. J Clin Endocrinol Metab. 2022 Apr 19;107(5):e2000-e2007. doi: 10.1210/clinem/dgab934.

 

Pr Serge Halimi

Source : lequotidiendumedecin.fr