Certes, les nouveaux traitements du diabète de type 2 occupent le devant de la scène avec une progression en fanfare des inhibiteurs des SGLT2 qui se confirment comme de sérieux prétendants au rôle de seconde ligne après la metformine donc en concurrents directs des sulfonylurées et des inhibiteurs de la DPP4 et même les analogues du GLP1 et qui offrent de véritables nouvelles trithérapies avec les incrétines et la metformine sans risque hypoglycémique et des bénéfices pondéraux.
La sécurité d’emploi y compris chez les sujets fragiles tracasse encore les praticiens, mais les données semblent plutôt rassurantes et l’engouement est grand pour cette classe si l’on en juge par l’affluence constatée dans les salles.
Évidemment, même constat pour les analogues du GLP1, qui se multiplient et offrent des possibilités diverses selon leur durée d’action et leur complémentarité de plus en plus prouvée avec l’insuline.
Le lien hypoglycémies mortalité reste un sujet brûlant mais qui ne livre toujours pas ses secrets. Quant au diabète de type 1, c’est surtout l’avenir promis d’un pancréas vraiment artificiel qui maintenant pointe à un horizon très proche.
Et puis, encore tant de sujets passionnants : chirurgie bariatrique et ses questions mécanistiques, ses effets souvent spectaculaires ; la flore intestinale et la mitochondrie ; le tissu adipeux brun ! Et tant d’autres thèmes formidables que nos collègues vous rapportent dans ce nouveau numéro du temps de l’analyse de l’ADA 2014 à San Francisco, une bien belle cité pour un bien beau congrès.
Plein d’espoirs et d’authentiques avancées.
Bonne lecture.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024