L’idée de rémunérer la prévention et/ou le dépistage organisés par le médecin traitant suit un processus de plusieurs années. Il a fallu réussir d’abord la généralisation du médecin traitant (85 % des Français affiliés), puisque c’est lui qui est désigné par la loi chef d’orchestre de ces actions. Dès mars 2006, la CNAM a renforcé le rôle du médecin traitant en matière de prévention autour de cinq thèmes : prévention des risques médicamenteux évitables chez les personnes âgées ; prévention des risques cardiovasculaires (diabète) ; dépistage du cancer du sein ; facteurs de risque de la grossesse ; obésité des jeunes. Des objectifs collectifs quantifiés ont été fixés puis, en 2007, deux d’entre eux ont été déclinés individuellement (vaccination antigrippale, cancer du sein). En 2008, priorité a été donnée à la prévention des risques de la grossesse et amélioration du contrôle de l’asthme. En 2009, la caisse a lancé – sans accord conventionnel – les fameux contrats individuels avec primes sur objectifs (CAPI) avec un volet « prévention » en matière de vaccination contre la grippe et de dépistage du cancer du sein.
Depuis 2005, la CNAM avance ses pions
Publié le 07/12/2009
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C.D.
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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