Une thérapie ciblée chez les fumeurs ?

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Publié le 18/11/2022
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L'étude CodeBreaK 200 (5) a évalué le sotorasib (960 mg par jour) en deuxième et troisième lignes des CPNPC localement avancés ou métastatiques, comparativement au docétaxel (75 mg/m2 toutes les trois semaines). Le sotorasib est un inhibiteur des tyrosine-kinases ciblant la mutation KRAS G12C, retrouvée dans environ 8 % des cancers du poumon, majoritairement chez les fumeurs. Dans cette phase 3, la SSP passe de 4,5 mois sous docétaxel à 5,6 mois sous sotorasib (HR = 0,66, p = 0,002). La SSP à 12 mois est plus que doublée sous sotorasib (10,1 % à 24,8 %), comme le taux de réponse (13,2 % versus 28,1 %). « Ces résultats sont très positifs, bien qu'inférieur à ceux de la phase 1/2 qui montrait 41 % de taux de réponse et une SSP à 6,3 mois », conclut le Dr Naltet. Les effets secondaires se sont surtout limités à des diarrhées et des élévations des enzymes hépatiques. D'autres molécules ciblant la mutation KRAS G12C sont en développement, comme l'adagrasib, avec des résultats similaires au sotorasib.


Source : Bilan Spécialiste