Pour les sujets d’origine caucasienne, un antécédent de cancer cutané non-mélanome augmente le risque de développer un autre cancer de 15 % et de 26 %, respectivement s’il s’agit d’un basocellulaires ou d’un spinocellulaire. L’équipe menée par le Pr Jiali Han de la Harvard Medical School a tiré ces conclusions de deux grosses cohortes américaines suivies jusqu’en 2008, l’une chez des hommes (n=51 529, Health Professionals Follow-up study), la seconde chez des femmes (n=121 700, Nurses’ Health study).
Les auteurs ont identifié 36 102 cas de cancer cutané hors mélanome et 29 447 nouveaux cas d’autres cancers chez des sujets blancs. En excluant les cas de mélanome, les chercheurs ont constaté qu’un cancer cutané augmentait le risque d’autres cancers de 11 % chez les hommes et de 20 % chez les femmes. Un antécédent de cancer cutané non-mélanome était significativement associé à un risque augmenté de cancer du sein et du poumon chez les femmes et de mélanome dans les deux sexes. Comme les auteurs le soulignent, « ces données se prononcent en faveur de recherche supplémentaire sur les mécanismes potentiels à l’origine de cette association ».
PLOS Medicine, publié en ligne le 23 avril 2013.
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