La radiothérapie, connue pour son effet directement cytotoxique via l’induction de dommages à l’ADN dans les cellules tumorales, est capable d’entraîner une réponse systémique antitumorale via l’activation du système immunitaire, en provoquant une mort cellulaire immunogénique aboutissant au relargage de néoantigènes et de molécules pro-inflammatoires, agissant ainsi comme une vaccination antitumorale in situ, voire un effet abscopal, c’est-à-dire une régression du volume tumoral en dehors du champ d’irradiation. L’association de la radiothérapie et des inhibiteurs de check-points peut amplifier l’immunogénicité et également les effets abscopaux. Cette approche thérapeutique est en cours d’évaluation dans différents cancers.
Des questions demeurent sur le temps, la dose optimale et le fractionnement de la radiothérapie. Dans des modèles animaux de cancer du côlon, l’hypofractionnement (8 Gy x 3 fractions) associé à un inhibiteur de PD1 entraînent des effets abscopaux au niveau des ganglions lymphatiques et de la rate (abstract 1205P). Ces effets observés dans les modèles expérimentaux se traduisent-ils en clinique ?
Dans la phase II de l’essai TONIC utilisant la radiothérapie ou la chimiothérapie d’induction avant le nivolumab chez 50 femmes présentant un cancer du sein triple négatif (abstract LBA14), le taux de réponse objective globale était de 22 % et la durée médiane de réponse était de 9 mois. Même si l’essai n’était pas conçu pour comparer les différentes cohortes, le taux de réponse objective dans le bras radiothérapie + nivolumab était de 10 % (1/10 patientes) et la durée de réponse était proche de 1 an. Dans un essai de phase II évaluant la radiothérapie associée au pembrolizumab dans des cancers du sein triple négatifs, seulement 6/17 femmes étaient évaluables et 2 femmes avaient une réduction du volume tumoral ≥ 75 % durant plus de 20 semaines (abstract 247P).
Silvia Formenti (abstract 1205P) confirme le rôle d’un rapport optimal entre la dose/le fractionnement de la radiothérapie qui, associé à un inhibiteur de check-point, permet d’obtenir des effets abscopaux dans des modèles précliniques, ce qui avait été précédemment observé dans un modèle de carcinome mammaire. Même si ces résultats doivent être confirmés cliniquement, ils permettraient d’envisager d’évaluer une radiothérapie hypofractionnée (3 à 5 séances) associée à une immunothérapie.
Plusieurs essais cliniques (abstracts LBA14 et 247P) ont évalué l’effet synergique de la radiothérapie et de l’immunothérapie par inhibiteurs de check-point chez des femmes présentant un cancer du sein triple négatifs. Ils ont observé des réponses cliniques soutenues. À suivre de près…
Des questions demeurent sur le temps, la dose optimale et le fractionnement de la radiothérapie. Dans des modèles animaux de cancer du côlon, l’hypofractionnement (8 Gy x 3 fractions) associé à un inhibiteur de PD1 entraînent des effets abscopaux au niveau des ganglions lymphatiques et de la rate (abstract 1205P). Ces effets observés dans les modèles expérimentaux se traduisent-ils en clinique ?
Dans la phase II de l’essai TONIC utilisant la radiothérapie ou la chimiothérapie d’induction avant le nivolumab chez 50 femmes présentant un cancer du sein triple négatif (abstract LBA14), le taux de réponse objective globale était de 22 % et la durée médiane de réponse était de 9 mois. Même si l’essai n’était pas conçu pour comparer les différentes cohortes, le taux de réponse objective dans le bras radiothérapie + nivolumab était de 10 % (1/10 patientes) et la durée de réponse était proche de 1 an. Dans un essai de phase II évaluant la radiothérapie associée au pembrolizumab dans des cancers du sein triple négatifs, seulement 6/17 femmes étaient évaluables et 2 femmes avaient une réduction du volume tumoral ≥ 75 % durant plus de 20 semaines (abstract 247P).
Silvia Formenti (abstract 1205P) confirme le rôle d’un rapport optimal entre la dose/le fractionnement de la radiothérapie qui, associé à un inhibiteur de check-point, permet d’obtenir des effets abscopaux dans des modèles précliniques, ce qui avait été précédemment observé dans un modèle de carcinome mammaire. Même si ces résultats doivent être confirmés cliniquement, ils permettraient d’envisager d’évaluer une radiothérapie hypofractionnée (3 à 5 séances) associée à une immunothérapie.
Plusieurs essais cliniques (abstracts LBA14 et 247P) ont évalué l’effet synergique de la radiothérapie et de l’immunothérapie par inhibiteurs de check-point chez des femmes présentant un cancer du sein triple négatifs. Ils ont observé des réponses cliniques soutenues. À suivre de près…
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