Une vaste étude de cohorte menée sur plus de 80 000 femmes extraites d’essais cliniques est venue confirmer l’impact du surpoids sur le risque de récidive des cancers du sein hormonodépendants. Dans cette analyse, le risque est accru d’un tiers à 10 ans chez les femmes obèses en préménopause. Il n’est pas retrouvé dans les cancers du sein non hormonodépendants. Plus étonnant, on n’observe pas non plus ce surrisque en post-ménopause. Peut-être un effet biais ? Enfin, le taux de mortalité par cancer du sein augmente sensiblement avec l’Indice de masse corporelle (IMC).
En pratique clinique, sans aller jusqu’à mettre les patientes au régime, il est donc bon de rappeler aux femmes, y compris après un cancer du sein, les bénéfices d’une bonne hygiène de vie associant alimentation équilibrée et exercice physique !
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