Après analyse du rapport final du Plan cancer 2009-2013, et des recommandations pour un troisième plan formulées dans le rapport Vernant, la section libérale du Syndicat des médecins pathologistes français (SMPF) et le Groupement des pathologistes libéraux (GPL) dénoncent une inégalité de traitement entre pathologistes libéraux et hospitaliers.
Ils citent tout d’abord la vingtième mesure du deuxième Plan cancer (2009-2013) : soutenir la spécialité d’anatomie pathologique. « Il n’était pas précisé de soutenir exclusivement le secteur public », s’élèvent les deux syndicats, prenant en exemple la nomenclature des actes ACP. Selon eux, leur revalorisation, « présentée comme indispensable dès 2003, n’est toujours pas effective dix ans après ». Ils notent que dans le même temps, l’ACP hospitalière « a bénéficié de multiples financements supplémentaires ».
Plus généralement, les deux syndicats regrettent qu’il n’y ait « pas un mot sur l’ACP libérale » dans les recommandations pour le troisième plan, alors que ce secteur prend en charge « plus des deux tiers des diagnostics de cancer, à des coûts trois à quatre fois inférieurs à ceux du secteur public ».
Jugeant que ce plan cancer a créé « et continue à créer de nouvelles inégalités », les deux syndicats assurent ne pas se retrouver dans le rapport Vernant. « Soutenir la spécialité d’ACP doit devenir une réalité pour tous et pas seulement pour le secteur public », concluent-ils.
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