Des progrès attendus pour la convention AERAS

Publié le 11/02/2013
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L’estimation de la survie nette « va aussi nous servir dans l’accompagnement des personnes pour faciliter leur réinsertion, avec des données chiffrées qui vont permettre de justifier certaines positions vis-à-vis des assureurs ou du retour à l’emploi », affirme Agnès Buzin, présidente de l’INCa. « Il est très important pour nous d’améliorer cette connaissance de la survie en fonction des diagnostics. Cela reste encore insuffisamment précis à notre goût pour mieux adapter les traitements et mieux convaincre les assurances pour modifier leurs tarifs en fonction des stades de diagnostic », souligne-t-elle. Tandis que la commission des études de la convention AERAS vise à modifier les pratiques des assureurs, cette nouvelle méthode de calcul de survie nette constitue selon la présidente de l’INCa un « atout clair ». « Dans cette commission, nous allons lancer cette année un certain nombre d’études pour répondre à des questions précises posées par la commission fin d’apporter des données réelles sur lesquelles les assureurs pourront baser leur calcul de surcoût du risque », ajoute le Pr Buzin.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9217