Le syndrome de perfusion du propofol est un effet rare et connu lors de son emploi pour la sédation. La survenue rapprochée de deux cas d’issue fatale a conduit l’ANSM à sensibiliser les spécialistes à ce syndrome. Les deux cas présentaient plusieurs facteurs de risque : patientes neurolésées, administration prolongée de propofol (> 48 h) et à une posologie supérieure à 4 mg/kg/h, injection de fortes doses de noradrénaline, patiente âgée de moins de 16 ans pour l’un des cas.
Les manifestations cliniques sont parfois non spécifiques, rendant le diagnostic difficile. Devant une dégradation hémodynamique ou l’apparition d’une acidose métabolique (lactique) non expliquées par la situation clinique, il est important d’évoquer ce syndrome.
Source : ANSM, 26 septembre 2018
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024