Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs, élargi aux autres spécialités (Snphare) a renouvelé le mandat de ses administrateurs lors de sa dernière AG, le 17 janvier 2025. Les élections ont reconduit les Drs Geffroy-Wernet, Gouyet, Débarre, Rébufat, Crozon, Sujol dans leurs mandats d'administrateurs.
Au bureau, la Dr Anne Geffroy-Wernet, anesthésiste-réanimateur au CH de Perpignan, a été réélue présidente. Les Drs Matthieu Débarre, anesthésiste-réanimateur au CH de Saint Brieuc et Mathieu Brière, anesthésiste-réanimateur au CHU de Nîmes ont été réélus vice-présidents. Le Dr Renaud Chouquer, anesthésiste-réanimateur à Annecy, reste secrétaire général. Le Dr Guillaume Sujot, pharmacien au centre hospitalier de Thuir, a été élu trésorier. La Dr Louise Gouyet, anesthésiste-réanimateur au CHU de Bordeaux, est trésorière adjointe. Les secrétaires généraux adjoints sont la Dr Véronique Agaësse, anesthésiste-réanimateur (CHU Amiens), le Dr Anouar Ben Hellal, urgentiste au CH de Versailles et le Dr Éric Le Bihan, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital de Beaujon (APHP, Clichy).
Loi ratio soignants/patient, une forte avancée
La Dr Anne Geffroy-Wernet s’est félicitée de plusieurs avancées récentes, notamment du vote de la loi qui impose des ratios de soignants par patient à l’hôpital. En tant que secrétaire générale d’Action praticiens Hôpital, elle soutient que cette loi n’engendrera pas de fermetures de lits, de services ni de rupture des soins. « L’application d’un ratio a déjà été éprouvée méthodologiquement dans d’autres pays : son efficacité en termes de prise en charge des patients et d’attractivité des métiers est prouvée », argumente-t-elle. Cette loi « donnera de meilleures conditions d’exercice pour les professionnels de santé qui pourront ainsi remplir leurs missions de soins et d’accompagnement de manière plus humaine et plus conforme à leurs attentes ». Chaque service ou établissement qui la mettra en application pourrait ainsi être labélisé conforme aux attendus en termes d’effectifs pour assurer « qualité-sécurité des soins comme qualité d’exercice des soignants ».
Récemment, le Snphare a dénoncé la publication de l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé (Anap) mettant en avant le nouveau métier d’assistant technique en anesthésie. De même, le syndicat a jugé incomplet le dernier rapport du ministère de la Santé sur la permanence des soins en établissements de santé (PDSES).
Le Snphare a également jugé « inacceptable » le tour de vis sur les arrêts maladie imposé par le gouvernement aux praticiens hospitaliers et universitaires.
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