L’ANSM était dans l’impossibilité de donner des détails
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en fin de semaine dernière, sur les futures conditions d’utilisation et de prescription du baclofène et du nalméfène. L’éventuelle recommandation temporaire d’utilisation (RTU) du baclofène est actuellement en discussion à l’Agence. Une décision interviendra « avant l’été », nous indique-t-on. « Si une RTU était accordée au baclofène, ce serait une première », précise l’ANSM. Aucun médicament n’a en effet encore obtenu de RTU à ce jour, le dispositif n’existant que depuis mai 2012. Un ancien expert de l’ANSM confie au « Quotidien » qu’il serait étonné, si le baclofène venait à obtenir une RTU, que l’Agence en restreigne la prescription aux seuls spécialistes. Une telle mesure serait selon lui « un non-sens thérapeutique » alors que des milliers d’alcoolodépendants sont suivis par des généralistes. Quant à la prudence de l’Agence sur la RTU, cet expert la met sur le compte des deux récentes morts parmi les volontaires de l’étude Bacloville. Bien que cette tragédie ne soit peut-être pas liée au traitement (la moitié des patients prenaient un placebo), « l’ANSM est inquiète », conclut-il.
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