Les patients souffrant d’une SEP et qui sont fumeurs risquent une progression plus rapide de leur maladie, selon des résultats publiés dans «Archives of Neurology».
Brian Healy et coll. (Boston) ont observé 1 465 consultants pour une SEP à l’hôpital de jour (âge moyen de 42 ans et ancienneté de 9,4 ans de leur SEP). Comparativement aux non-fumeurs, les fumeurs ont une maladie plus sévère à l’inclusion et un risque plus élevé de présenter d’emblée une forme de SEP progressive, caractérisée par un déclin continu. La conversion entre les formes rémittente et progressive survient significativement plus fréquemment chez les fumeurs comparativement à ceux qui n’avaient jamais fumé. Les auteurs évoquent le rôle neurotoxique de composants de la fumée de tabac, tels que les cyanides, et une modulation immunitaire d’autres composés (nicotine).
Arch Neurol 2009 ; 661 : 858-864.
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