Le conflit à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris s’essoufle-t-il ? Le taux de grévistes était de 21,5 % peu avant midi, selon la direction, contre respectivement de 34 % et 24,34 % les 21 et 28 mai. Plusieurs milliers de manifestants ont répondu à l’appel de l’intersyndicale (CGT, SUD, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC et Unsa) pour cette troisième journée de grève contre le plan de réforme des 35 heures, porté par le directeur général Martin Hirsch et qui concerne 75 000 agents (hors médecins) de l’AP-HP.
La direction de l’AP-HP souhaite réaménager le temps de travail et réduire de fait le nombre des RTT afin d’adapter l’organisation notamment aux nouvelles technologies. L’enjeu est de réaliser 20 millions d'euros d’économies et de préserver plus de 4 000 emplois, selon la direction.
L’intersyndicale ne croit pas au raccourcissement des horaires quotidiens. Selon elle, l’objectif est que « les agents travaillent 30 minutes supplémentaires par jour, perdent 5 jours de repos au minimum, et cela pour la même rémunération ». Actuellement, plus de 60 % des agents travaillent 7H36 (38 heures par semaine) ou 7H50 (39H10) par jour et bénéficient de 18 à 20 jours de RTT par an.
Pour l’instant, le dialogue entre la direction de l’AP-HP et les syndicats est bloqué. A plusieurs reprises, la ministre de la Santé a volé au secours du DG. Pourtant Martin Hirsch tente de renouer le dialogue dans un document émis le 8 juin dernier intitulé « Les nouvelles bases du dialogue ». Il ne s’agit « que de propositions, et non de décisions », précise-t-il. Il promet de « ne pas descendre en dessous de 15 RTT ». Le travail en 7H30 devient la référence de jour. Il souhaiterait faire évoluer les personnels d’aujourd’hui en 7H36 ou 7H50 vers ce nouvel horaire. Il garantit un planning réalisé à l’avance sur douze semaines, avec une coupure de deux jours consécutifs en dehors des week-ends dans la grande semaine. Précision, le temps de repas pour les personnels de soins restera considéré comme du temps de travail effectif. D’autres pistes sont préconisées comme la résorption de l’emploi précaire des personnels contractuels au-delà des 1000 concernés par l’accord d’avril 2015, le développement de la formation professionnelle ou bien des budgets pour améliorer le cadre de travail…
Quid de la suite du conflit ? L’intersyndicale en appelle directement au président de la République avec l’organisation d’une marche vers le palais présidentiel. Elle demande une inflexion au gouvernement sur les économies demandées à l’hôpital de trois milliards d’euros d’ici à 2017. Et surtout refuse de reprendre le dialogue avec la direction de l’AP-HP. Le conflit risque de se durcir. Trois fédérations syndicales de la santé et de l’action sociale, CGT, FO et SUD appellent d’ores et déjà à une nouvelle journée d’action le 25 juin prochain.
La direction de l’AP-HP souhaite réaménager le temps de travail et réduire de fait le nombre des RTT afin d’adapter l’organisation notamment aux nouvelles technologies. L’enjeu est de réaliser 20 millions d'euros d’économies et de préserver plus de 4 000 emplois, selon la direction.
L’intersyndicale ne croit pas au raccourcissement des horaires quotidiens. Selon elle, l’objectif est que « les agents travaillent 30 minutes supplémentaires par jour, perdent 5 jours de repos au minimum, et cela pour la même rémunération ». Actuellement, plus de 60 % des agents travaillent 7H36 (38 heures par semaine) ou 7H50 (39H10) par jour et bénéficient de 18 à 20 jours de RTT par an.
Pour l’instant, le dialogue entre la direction de l’AP-HP et les syndicats est bloqué. A plusieurs reprises, la ministre de la Santé a volé au secours du DG. Pourtant Martin Hirsch tente de renouer le dialogue dans un document émis le 8 juin dernier intitulé « Les nouvelles bases du dialogue ». Il ne s’agit « que de propositions, et non de décisions », précise-t-il. Il promet de « ne pas descendre en dessous de 15 RTT ». Le travail en 7H30 devient la référence de jour. Il souhaiterait faire évoluer les personnels d’aujourd’hui en 7H36 ou 7H50 vers ce nouvel horaire. Il garantit un planning réalisé à l’avance sur douze semaines, avec une coupure de deux jours consécutifs en dehors des week-ends dans la grande semaine. Précision, le temps de repas pour les personnels de soins restera considéré comme du temps de travail effectif. D’autres pistes sont préconisées comme la résorption de l’emploi précaire des personnels contractuels au-delà des 1000 concernés par l’accord d’avril 2015, le développement de la formation professionnelle ou bien des budgets pour améliorer le cadre de travail…
Quid de la suite du conflit ? L’intersyndicale en appelle directement au président de la République avec l’organisation d’une marche vers le palais présidentiel. Elle demande une inflexion au gouvernement sur les économies demandées à l’hôpital de trois milliards d’euros d’ici à 2017. Et surtout refuse de reprendre le dialogue avec la direction de l’AP-HP. Le conflit risque de se durcir. Trois fédérations syndicales de la santé et de l’action sociale, CGT, FO et SUD appellent d’ores et déjà à une nouvelle journée d’action le 25 juin prochain.
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