L'Agence américaine des médicaments (FDA) a autorisé jeudi le stockage du vaccin contre le Covid-19 de l'alliance Pfizer/BioNTech à des températures de congélateurs, plus élevées que celles jusqu'ici autorisées, ce qui facilitera sa distribution.
La FDA « autorise que les doses congelées et non-diluées du vaccin de Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 soient transportées et conservées aux températures conventionnelles couramment utilisées pour les congélateurs pharmaceutiques pour une période de jusqu'à deux semaines », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
« Cela constitue une alternative au stockage favorisé des doses non diluées à une température ultra-basse » comprise entre -80ºC to -60ºC, a-t-elle précisé.
Pfizer et BioNTech avaient annoncé vendredi avoir formulé cette demande auprès des autorités sanitaires américaines.
La stabilité du vaccin a été démontrée
Elles avaient déclaré avoir fourni des données démontrant « la stabilité du vaccin » quand il est stocké entre -25 et -15 degrés Celsius, soit la température de congélateurs médicaux courants.
Selon la demande des deux entreprises, cette durée devait s'ajouter à la possibilité de conserver le produit dans un réfrigérateur normal (entre +2 et +8 degrés) pendant cinq jours.
Cette autorisation par la FDA « est importante et permet aux doses d'être transportées et conservées dans des conditions plus flexibles », a déclaré Peter Marks, directeur du Centre de contrôle et de recherche biologique de l'Agence, cité dans le communiqué.
« Cette température alternative va aider à alléger la charge que constitue la nécessité de procurer des équipements de conservation ultra-froide aux sites de vaccination, et devrait aider à acheminer des vaccins vers plus de sites », a-t-il ajouté.
Autre vaccin basé sur la technologie de l'ARN messager, celui de Moderna peut lui être conservé pendant six mois à -20 degrés et rester stable au réfrigérateur classique pendant 30 jours.
Avec AFP
Avec le désengagement américain, l’OMS annonce une réorganisation et des licenciements
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation