Le roi du Maroc a limogé mardi trois ministres pour des dysfonctionnements dans la région du Rif, le jour même où s'ouvrait le procès de Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation qui a agité le nord du pays pendant plusieurs mois. Ces trois ministres ont été remercié en raison de leurs responsabilités dans le précédent gouvernement, après remise d'un rapport faisant état de "dysfonctionnements" dans un programme de développement destiné à la ville d'Al-Hoceïma, a annoncé un communiqué du Palais.
Parmi les ministres sanctionnés figure le ministre de la Santé Houcine El Ouardi, qui occupait ce poste depuis 2012. Médecin spécialise en anesthésie-réanimation et en médecine d'urgence, cet ex-infirmier est professeur de la faculté de médecine de Casablanca, dont il a été Doyen. Il est l'auteur de plusieurs publications et travaux de recherches sur la médecine d'urgence au Maroc.
La presse locale évoque un "séisme marocain", en référence à un récent discours du souverain qui appelait à une meilleure gouvernance. L'Etat avait relancé ces derniers mois plusieurs projets de développement pour Al-Hoceïma. Mohammed VI avait pour sa part évoqué la nécessité d'améliorer la gestion publique. Les conclusions de l'audit qui lui a été remis mardi démontrent qu'il "n'existe ni malversations ni détournements" mais fustige un "grand retard dans le lancement des projets".
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