Rédigée le 29 janvier, la note d'éclairage du Conseil scientifique a été diffusée le 24 février. Cette longue attente témoigne de la recommandation à haute valeur polémique proposée pourtant dans un style neutre et humble. Le confinement s'imposait donc au mois de février. S'il n'était pas adopté, « on peut s'attendre à ce que le nombre d'hospitalisations dépasse rapidement celui observé durant la première vague de la pandémie. [...] Un confinement précoce permet de gagner du temps à un moment critique », estimait alors le Conseil scientifique. Pour autant, cette mesure ultime ne permettait pas d'éviter une reprise de la circulation du virus en mars. D'où peut-être la réticence du politique à promulguer le confinement généralisé s'il ne permettait pas d'en finir une fois pour toute avec le risque pandémique. En attendant, la note recommandait de traiter début mars « un maximum de personnes âgées à risque avec des anticorps monoclonaux, quelle que soit leur situation clinique pour leur éviter d'évoluer ver une forme grave ».
Brève
Le Conseil scientifique s'était bien prononcé pour un confinement en février
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Publié le 25/02/2021
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Covid-19
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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