Par un communiqué publié en fin d'après-midi le 24 septembre, l'AP-HP qui avait annoncé des premières déprogrammations chirurgicales pour ce week-end, a précisé qu’il s’agissait, à ce stade, de décisions prises au cas par cas, ou service par service mais pas d’une organisation d’une déprogrammation globale, comme elle a été décidée à la mi-mars. Elle a indiqué qu’elle avait "un certain type d’organisation en deçà de 20 % de déprogrammation, qui est la situation actuelle". Mais l'AP-HP n'est pas conduite pour l'instant "à lancer une déprogrammation de 20 % des interventions chirurgicales". Le nombre de patients Covid à l'AP-HP est passé de 150 début septembre à 330 mercredi 23 septembre. Il devrait atteindre 600 à la fin du mois. Concernant les malades admis en réanimation, la courbe est aussi ascendante, avec 50 patients début septembre, 132 le 23 septembre, et sans doute plus de 200 la semaine prochaine. Avec plus de 25 % des lits en soins critiques occupés par des cas de coronavirus, "les déprogrammations qu'on souhaitait à tout prix éviter sont désormais nécessaires", a indiqué François Crémieux, le DG adjoint de l'AP-HP. Et d'atténuer ses propos : "Les ajustements des activités programmées ne seront pas du même ordre que l'annulation massive au niveau national juste avant le confinement de mars."
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