Le quatrième patient traité pour lymphome au Chu de Nantes avec le médicament cyclosphosphamide en remplacement du malphalan « va mieux », a expliqué Benoît Vallet, directeur général de la DGS. Entre le 10 et le 13 novembre, trois autres patients ayant reçu le même traitement sont décédés dans cet établissement, après de graves complications cardiaques. « Le patient ne nécessite plus d'assistance respiratoire, n'est plus intubé, mais reste sous surveillance en réanimation », a indiqué le Pr Vallet. Le 18 novembre dernier, Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a déclaré que l'origine de ces complications n'est pas établie. Elle a saisi l'Igas qui a ouvert une enquête. De son côté, l'ANSM a lancé une enquête sur les produits utilisés dans ces chimiothérapies. Les conclusions de ces enquêtes devraient être rendues cette semaine à la ministre. En même temps, le pôle santé publique du parquet de Paris a ouvert également une enquête préliminaire pour « homicide involontaires et blessures involontaires avec ITT supérieure à trois mois ». Pourquoi les médecins ont-ils remplacé le melphalan par la cyclophosphamide ? C'est une pratique courante des hôpitaux en raison des tensions d'approvisionnement sur le marché européen. Selon HAC Pharma, le fabricant du melphalan, « l'approvisionnement de ce produit reste contingenté aux seuls traitements de patients pour lesquels il n'y aurait pas de solution alternative et sans possibilité de les différer ». Quant au traitement par cyclosphamide développé par le laboratoire américain Baxter sous le nom d'Endoxan mis sur le marché depuis 1994, il est utilisé par d'autres établissements en France dans le même contexte sans complications.
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