Plus de 300 professionnels de santé s’indignent, dans une tribune publiée ce 8 août dans Ouest France, du blocus israélien de Gaza. Le texte porté par des médecins, dont la pneumologue brestoise Irène Frachon, est « un cri d’alarme et de colère » face au sort réservé à la population de Gaza « affamée et assoiffée délibérément ».
Les signataires dénoncent « les ravages de la famine », la malnutrition qui « touche un enfant sur quatre » et la destruction des hôpitaux et des centres de soins, subis par une population qui « survit dans un champ de ruine, est continuellement déplacée et subit des bombardements quotidiennement ». « Comment garder le silence quand 2 millions de personnes de l’enclave palestinienne sont à l’agonie ? », interrogent-ils.
Appel à la mobilisation
Refusant d’être « passivement complice » de l’insoutenable, ils appellent à la mobilisation. « L’horreur que nous a inspirée le massacre terroriste du 7 octobre 2023 ne saurait en aucun cas justifier le siège cruel de tout un peuple à Gaza mis en œuvre par le gouvernement de l’État d’Israël », expliquent-ils.
Les signataires réclament un cessez-le-feu immédiat, l’entrée « massive » de l’aide humanitaire qui doit « être distribuée par les ONG », la mise en place de « corridors sanitaires » pour évacuer les blessés et la libération des otages israéliens. Ils appellent également à ce que « la France accepte de recevoir les patients nécessitant une hospitalisation ou des soins urgents ! »
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