Nicolas Bouzou, président d'Asteres. Dans cette nouvelle économie de la santé à la convergence du numérique, de la robotique et de l'intelligence artificielle nous avons pris un retard considérable pour une raison économique. L'IA se nourrit de data. Ce qui fait la puissance et la pertinence d'un algorythme, c'est moins la complexité de l'algorythme que la quantité de données avec laquelle on le nourrit. Et cela ce sont des milliards et des milliards de données. Et tout ceci coûte très cher. Nous entrons dans une économie très capitaliste où il faut mobililiser énormément de capitaux pour faire vivre cette économie. D'où l'importance de disposer d'une économie très large avec un très gros marché des capitaux en amont. En aval, on a besoin d'un marché européen. Il nous faut un marché unique du numérique et de l'intelligence artificielle afin que les entreprises puissent grandir et amortir leur investissement.
Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l'économie et à la société numériques. Aujourd'hui, le problème ce n'est pas tant la qualité des données que la vitesse avec laquelle on les traite. D'où le besoin de supercalculateurs. En 2012, l'Europe disposait de 4 des 10 supercalculateurs les plus permormants au Monde. Aujourd'hui nons ne sommes même plus dans le top 10. Pour rattraper le retard, nous avons dégagé un milliard d'euros à la disposition des États membres. L'objectif est d'avoir un supercalculateur avant 2022. Il sera ouvert aux PME. Nous sommes très bons pour donner de l'argent à la recherche. Nous sommes très mauvais pour faire de l'argent à partir de cette recherche.
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