Sous la pression du mouvement de grève dans les hôpitaux, qui s’est amplifié durant l’été, Agnès Buzyn a présenté un premier train de mesures destinées à soulager les services d’urgences. La ministre de la Santé entend s’appuyer notamment sur la médecine de ville pour y parvenir. Elle propose d'ouvrir « dès maintenant pour les SAMU la possibilité de déclencher, sous certaines conditions, un transport sanitaire pour emmener un patient vers un cabinet de ville ou une maison de santé ».
Elle suggère également de permettre aux médecins libéraux (cabinets, maisons de santé) de « pratiquer directement certains examens de biologie dite "délocalisée" pour permettre au patient de réaliser ses examens dans le même lieu à l'issue d'une consultation et d'obtenir un résultat dans des délais courts ».
Ces mesures vont-elles dans le bon sens ? Les médecins de ville sont-ils en capacité d’y répondre ? À vous de débattre dans l’espace commentaires ci-dessous…
C’est vous qui le dites
« En 5 heures, ils gagnent 2 000 euros défiscalisés »
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