Il me paraît urgent et logique, devant la crise de la santé, de répartir les installations médicales d’une manière équitable sur le territoire en privilégiant les maisons de santé financées par les communes et la Sécurité sociale.
J’ai été choqué, lors de mon installation en 1980, par les instances nationales et régionales qui répondaient sans cesse « il y a trop de médecins » à mes demandes d’installation, ce qui visiblement était faux. Il fallait donc s’installer au petit bonheur la chance et débourser une somme rondelette si l’on voulait reprendre une clientèle.
Aujourd’hui, les choses se sont inversées, les médecins cèdent gratuitement leur clientèle mais les généralistes repreneurs manquent à l’appel. Les raisons principales de ces refus sont l’isolement, les évolutions de la société, la violence, les expositions aux procès… Le médecin est au service de la population, encore faut-il des structures et un accompagnement…
Dr Guy Robert de Beauchamp
Débat
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Tribune
« Non, nous ne sommes ni les obligés de l’administration, ni les vôtres ! » : les coprésidents du Bloc répliquent aux pro-régulation à l’installation
C’est vous qui le dites
« On n'est pas médecin pour satisfaire uniquement ses propres envies »