Les exigences opposées aux médecins pour une meilleure revalorisation de nos actes ne me semblent pas extravagantes. Je suis un vieux médecin et mon sens du service public va en faire bondir plus d’un. Mais pour moi comme pour beaucoup de mes patients (pas tous, malheureusement !), la médecine n’est pas un service comme d’autres et exige un investissement particulier qui justifie leur reconnaissance et celle des pouvoirs publics. En revanche, à service minimum, reconnaissance minimum. Mon propos est provocateur mais répond à toutes les inepties que j’entends depuis des mois de la part d’agitateurs dont on se demande s’ils sont investis sur le terrain (médecins comme politiciens).
Dr Jean-Pierre Gaboriau (Eure-et-Loir)
Débat
Accepteriez-vous d’administrer un produit létal à vos patients en fin de vie ?
Enquête flash : exercer 2 jours/mois dans un désert, c’est plutôt non !
Tribune
« Non, nous ne sommes ni les obligés de l’administration, ni les vôtres ! » : les coprésidents du Bloc répliquent aux pro-régulation à l’installation
C’est vous qui le dites
« On n'est pas médecin pour satisfaire uniquement ses propres envies »