Injection de botox, d’acide hyaluronique, rhinoplastie… La question de l’encadrement de la médecine esthétique se pose alors que le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur. Comment garantir la sécurité des patients et éviter une fuite des médecins vers l’exercice exclusif de cette médecine, très lucrative, dans un contexte de pénurie médicale. C’est l’un des enjeux abordés dans le projet de loi de la Sécurité sociale (PLFSS 2026). Le Sénat propose de confier à l’Ordre des médecins la délivrance d’autorisations de pratiquer la médecine esthétique, sous conditions : durée d’exercice préalable (pour éviter que les jeunes médecins sans expérience se consacrent à cette activité), formation complémentaire…
Faut-il interdire aux médecins l’exercice exclusif de la médecine esthétique ? Est-ce à l’Ordre de réguler ce secteur ? Ou aux ARS, comme le suggèrent les députés ? Faut-il restreindre cette pratique aux seuls médecins ayant suivi une formation ? Avez-vous été sollicité par vos patients pour réaliser des actes de médecine esthétique ?... À vous de débattre !
Éditorial
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C’est vous qui le dites
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